PERRET (Auguste)

Contribution à une théorie de l'architecture

Paris, Cercle d'Études Architecturale, chez André Wahl, 1952

In-12 (14,2 x 12,2 cm), broché, couverture imprimée rempliée, non paginé, 32 ff. n. ch.

Édition originale de cet important recueil d'aphorismes.

Un des 100 premiers exemplaires numérotés imprimés sur pur fil du Marais (seul tirage avant 1 000 ex. sur vélin Crèvecœur du Marais et 50 ex. d'auteur), celui-ci le n° 24.

Texte composé et imprimé en capitales Garamond par Priester frères au recto des feuillets, d'après une maquette de Henri Jonquières.

En regard de certains feuillets figurent des citations d'Edgar Poe, Paul Valéry, Gérard de Nerval, Charles Blanc, Fénelon, Remy de Gourmont, H. Pellée, Marmontel et André Gide.

Broché.

Rare en grand papier.

Important recueil d'aphorismes "sur la modalité de discours d’un courant architectural qui a marqué la première moitié du XXe siècle par sa volonté de refondation globale du monde, et dont Auguste Perret a été l’un des précurseurs : le modernisme.

Les aphorismes regroupés dans ce livre sont en effet symptomatiques de l’emphase rhétorique propre à la plupart de ses grands noms – comme Le Corbusier, qui fut l’élève d’Auguste Perret. L’Architecte, en position de démiurge, se doit de remettre de l’ordre et du permanent, dans un monde voué au passager. Une question se profile à la lecture de ces sentences, où les deux signifiants architecture et architecte ont valeur d’absolus – question qui touche à l’un des impensés du discours moderniste : d’où parle, et à qui s’adresse ce discours de vérité ?" (Gilles Amalvi, « Auguste Perret, Contribution à une théorie de l’architecture », Critique d’art [en ligne])