Une semaine de bonté, ou les sept éléments capitaux
Roman
Paris, Jeanne Bucher, 1934
5 vol. in-4 (28,7 x 23 cm), brochés, couvertures de différentes couleurs (violet, vert, rouge, bleu et jaune), sous étui illustrée d'une vignette verte illustrée en noir sur le plat supérieur et d'une étiquette de titre au dos, non paginés, 22 ff. n. ch. (Premier cahier), 18 ff. n. ch. (Deuxième cahier), 26 ff. n. ch. (Troisième cahier), 18 ff. n. ch. (Quatrième cahier), 35 ff. n. ch. (Dernier cahier)
Édition originale de cet extraordinaire roman graphique comprenant 182 planches, dont 173 collages et 9 dessins reproduits à pleine page en phototypie.
Un des 800 exemplaires numérotés imprimés sur papier Navarre, ceux-ci portant respectivement les n°48, 18, 37, 46 et 18.
Le tirage comprend également 16 exemplaires sur vélin d'Arches contenant chacun une eau-forte originale.
Complet de l'étui d'éditeur, bel exemplaire, la couverture jaune du dernier cahier comportant quelques marques du temps (petites taches de rouille au niveau des charnières, petit frottement sur le premier plat de couverture).
Troisième des romans en images de Max Ernst après La Femme 100 têtes (1929) et Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930).
"L'une des caractéristiques des collages de Max Ernst est l'extrême soin, la minutie mise à leur réalisation. L'objectif est en effet de dissimuler toute trace de découpages afin de donner l'illusion de continuité dans l'image. [...] Ainsi la reproduction, au lieu d'être considérée comme un avatar forcément dégradé de l'original, apparaît au contraire dans les collages de Max Ernst comme l'aboutissement du processus créatif, son expression idéale : en achevant d'effacer les traces, elle permet que se réalise le «crime parfait»" (Antoine Coron).
"Le plus important et le plus beau des romans-collages de Max Ernst." (Coron, De Goya à Max Ernst : livres illustrés de la bibliothèque R.M., Éditions du Fourmilier, 2018, nº 47)
4 000 €