[DE SALM (Constance)]

Vingt-quatre heures d'une femme sensible

Par Mme la Princesse Constance de S.

Paris, Arthus Bertrand, 1824

In-8 (20,6 x 13 cm), plein veau fauve gaufré, dos lisse avec décor de feuillage doré, pièce de titre en tête et de lieu et date en pied, encadrement fleuri à froid sur les plats serti d'un triple filet doré (reliure signée de Hering), 3 ff. n. ch. (faux-titre, frontispice gravé, titre), IX pp. (dédicace), 141 pp.

Rare édition originale de ce roman epistolaire publié anonymement.

Ravissant exemplaire en pleine reliure de l'époque, signée de Hering.

Provenance : Bibliothèque de la Maréchal Duchesse de Raguse (Vente du 17 décembre 1857, n°353), Bibliothèque Marchal (ex-libris encollé sur le premier contreplat).

« Véritable petit bijou, ce roman épistolaire publié en 1824 se présente comme une variation sur la jalousie et ses affres.

Confrontée à l'image obsédante de son amant disparaissant dans la calèche d'une autre beauté au sortir de l'opéra, notre héroïne tente de comprendre et de calmer les mille émotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journée perdue à guetter un signe de celui qui -semble-t-il vient de la trahir, elle ne trouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour dire vingt-quatre heures de fièvres, de doutes et de désespoir.

Cet unique roman de Constance de Salm bouleversera tous les amoureux de Stefan Zweig et de Marcelle Sauvageot. Poétesse et dramaturge, celle que l'on surnommait "la muse de la Raison" défendit ardemment la cause féminine et tint un brillant salon littéraire, ou se côtoyèrent Alexandre Dumas fils, Paul Louis Courier, Stendhal et Houdon. » (Texte de présentation de la réédition de 2007 par Phébus).

2 000 €