PÉRET (Benjamin)

Dix poèmes autographes

s.d. [1946]

Dix poèmes autographes rédigés à l'encre bleue sur 6 feuillets de papier pelure bleu (28 x 21,5 cm)

Ensemble constitué de 10 poèmes autographes mis au propre pour Maurice Nadeau.

L'ensemble comprend :
- 5 poèmes tirés de Je sublime (recueil comportant 16 poèmes publié aux Éditions Surréalistes en 1936) savoir : Allo, Clin d'oeil, Source, Parle-moi et Ecoute ;
- 4 poèmes, alors inédits (sous-presse), qui figureront dans Feu Central sous la rubrique "Un point c'est tout" (publié par K Éditeur en 1947, rassemblant les premiers recueils de l'auteur Immortelle maladie, Dormir dormir dans les pierres et Je sublime et des poèmes inédits réunis sous les titres Un point c'est tout et À tâtons) savoir : On sonne, Je ne veux pas, Sais-tu et Toujours ;
- la seconde partie de Dernier malheur dernière chance (long poème en quatre parties édité par Fontaine dans la collection L'Age d'or en juin 1946) alors inédit (sous-presse).

On notera les variantes suivantes :

Parle-moi : "qui rêve d'une toile d'araignée en sucre" au lieu de "qui rêve d'une toile d'araignée de sucre"

On sonne :

"Une puce qui fond dans un escalier où je voudrais vivre avec toi" au lieu de "Une puce qui fond dans un escalier où je vivrais avec toi".

"pareille à un navire qui dérive" au lieu de "pareille à un navire en dérive"

Dernier malheur dernière chance : "d'où se lèvent des maîtres pétrifiés statues des modestes vies latentes entre chien et loup" au lieu de "d'où se lèvent des maîtres pétrifiés statues des modes vies latentes entre chien et loup" (probable typo au moment de l'édition).

Les poèmes autographes de Benjamin Péret sont d'une insigne rareté.

Provenance : Bibliothèque Maurice Nadeau

5 000 €