La Métamorphose. [Le Verdict] [Un médecin de campagne]
s.l., s.d. [1937-1938].
Tapuscrit de 189 pp. sur papier pelure in-4 (27,2 x 21,2 cm) et un feuillet in-8 (liste des récits publiés) non paginé, boîte à chasses cartonnée noire décorée d’un motif répété de chevrons rouges, étiquette de titre au dos « Archives / Alexandre Vialatte / Franz Kafka / Récits », étui-chemise en demi-veau noir (Atelier Devauchelle)
Tapuscrit complet composé de 189 pages in-4 et d’un feuillet in-8 donnant la liste des récits publiés, comportant des corrections et ajouts autographes, de la traduction par Alexandre Vialatte de :
La Métamorphose [Die Verwandlung] (pp. 1-97),
Le Verdict [Das Urteil] (pp. 98-122) et
Les 14 récits composant le recueil Un médecin de campagne [Ein Landarzt] – Le Nouvel avocat (pp. 123-124), Un médecin de campagne (pp. 125-134), La Galerie (pp. 135-136), Une vieille page (pp. 137-140), Devant la loi (pp. 141-143), Chacals et arabes (pp. 144-149), Visite à la mine (pp. 150-154), Le Plus proche village (p. 155), Un message impérial (pp. 156-157), Le Souci d’un père de famille (pp. 158-160), Onze fils (pp. 161-167), Il tue son frère (pp. 168-171), Un rêve (pp. 172-174) et Rapport pour une académie (pp. 175-189).
Ce tapuscrit a été établi en vue de la publication du recueil, rassemblant ces récits, titré La Métamorphose, qui paraîtra en février 1938 dans la collection « Du monde entier » chez Gallimard.
Bien que déjà publié dans la Nouvelle Revue française en 1928, le texte de La Métamorphose a été revu. En p. 53 du tapuscrit « sa scie à contourner » (Nouvelle Revue française, février 1928, p. 267) est remplacé par « sa scie à découper » (p. 64 de l’édition de 1938). Une étude comparative permettrait peut-être d’identifier d’autres différences.
Le Verdict et les 14 récits d’Un médecin de campagne comportent quant à eux plus de corrections, le tapuscrit présentant un état non définitif du texte. Le titre de l’antépénultième récit est toujours « Il tue son frère ». Il deviendra « Un fratricide » dans l’édition. L’examen du tapuscrit révèle une multitude d’autres différences textuelles.
On joint un double carbone (en bleu), constitué de 68 pp. in-4 comportant également des corrections autographes, de l’intégralité des récits d’Un médecin de campagne [Ein Landarzt].
Ce sont, à notre connaissance, les seules traces subsistantes du travail de traduction d’Alexandre Vialatte des récits d’Un médecin de campagne.
12 000 €
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