CARPENTIER (Alejo)

Le Partage des eaux  [Los Pasos perdidos]

Paris, Gallimard, Coll. "La Croix du Sud", 1955

In-12 (18,8 x 12,2 cm), broché, couverture imprimée, 332 pp., 2 ff. n. ch.

Edition originale française du chef-d'oeuvre de l'auteur.

Exemplaire du service de presse (après 22 ex. sur vélin pur fil Lafuma-Navarre).

Envoi autographe signé de l'auteur : "A Maurice Nadeau, / avec toute mon amitié, / Alejo Carpentier".

Traduit de l'espagnol par L.-F. Durand.

Très légers frottements au dos. Prière d'insérer joint (encollé dans la marge intérieure du premier feuillet de garde)

Belle provenance.

"Marié à une actrice, le héros de ce roman, musicien qui a perdu le goût de composer et qui se laisse dévorer par la vie factice de New York, décide un jour de s'enfuir en compagnie de Mouche, sa maîtresse, pour des régions inexplorées de l'Amérique latine (une Note de l'auteur, à la fin du roman, apporte quelques lumières sur les lieux où se déroule l'action [au Venezuela sur les rives de l'Orénoque et à proximité du Mont Autana]). Le but du voyage, patronné par une Université, est de retrouver un instrument de musique qui n'est plus connu que de lointaines tribus indiennes. Les voyageurs, après de nombreuses aventures, s'enfoncent dans la forêt vierge. Mouche tombre gravement malade et doit être évacuée. Le narrateur tombe amoureux d'une Indienne, rencontre d'étranges personnages et connaît d'incroyables Florides. Cependant, alors qu'il se laisse prendre au charme de la vie naturelle, retrouve la joie d'aimer et de créer, un avion parti à sa recherche se pose dans la forêt, l'enlève, le ramène à la civilisation. Il retrouve celle-ci, New York, sa femme, sa maîtresse avec un violent sentiment d'ennui et de dérision. Et, laissant tout, décide de retourner chez les sauvages. Mais il ne reconnaît pas les lieux ; les enchantements sont morts ; la Route, une fois découverte, demeure interdite." (Extrait du prière d'insérer)

300 €