DAUDET (Alphonse)

Lettres de mon moulin

Impressions et souvenirs

Paris, J. Hetzel et cie, s. d. [1869]

In-12 (18,1 x 11,3 cm), plein chagrin tabac, dos à nerfs orné soulignés d'un filet doré, caissons encadrés d'un double filet doré et ornés de fleurons dorés, encadrement à la Du Seuil sur les plats avec fleurons dorés dans les angles, coiffes guillochées, coupes filetées or, bordure intérieure de chagrin tabac encadrée d'une frise dorée, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés, étui (Devauchelle), faux-titre, titre, 302 pp.

Édition originale (pas de grand papier).

Truffé d'un billet autographe signé d'Alphonse Daudet adressé à [Nadar], rédigé à l'encre sur un feuillet in-16 monté en tête :

"Mardi / Monsieur / Je voudrais avoir le portrait de Mme Alphonse Daudet (cartes longues) en pendant à la jolie photographie que vous m'avez faite. Dites-moi, je vous prie, à quelle heure vous pourrez nous recevoir lundi prochain dans l'après-midi. Alphonse Daudet / 3, avenue de L'Observatoire".

Très rare et très recherché.

Exemplaire soigneusement lavé, très bien établi par Devauchelle en plein chagrin à la Du Seuil.

"L'originalité de ce recueil de contes reste aujourd'hui masquée par la célébrité de quelques-uns d'entre eux (La Chèvre de M. Seguin ou Le Sous-préfet aux champs, par exemple). Les Lettres de mon moulin se caractérisent en fait par une couleur d'ensemble sombre, parfois tragique.

La brève histoire de l'Arlésienne, popularisée dans sa version scénique, par la musique de Bizet, en est l'illustration la plus implacable" (En français dans le texte, n° 291).