L’AVIS DU LIBRAIRE

 

"Ernst est l'un des trois ou quatre hommes qui ont fondé et déchainé le surréalisme"

[ERNST (Max)] PIEYRE DE MANDIARGUES (André)

Ernst - Max Ernst (Galerie Creuzevault)

Février 1958 (daté par le typographe 1. 2. 58)

3 pp. in-4 (26,8 x 21 cm), rédigées au stylo à bille noir sur papier bleu, au recto seulement, joint 4 feuillets tapuscrits in-4

Manuscrit autographe signé "A.P.M", comprenant quelques ratures et corrections, de ce texte consacré à l'exposition Max Ernst organisée par la Galerie Creuzevault à Paris du 17 janvier au 15 février 1958.

Cet article sera publié en mars 1958 dans le n° 63 de La Nouvelle Revue Française et, sera repris, la même année, chez Grasset dans Le Belvédère (pp. 137 à 144) sous le titre "Max Ernst, 1958".

Fervent admirateur de Ernst, Pieyre de Mandiargues lui consacrera de nombreux articles dont deux dans Deuxième belvédère en 1962 ("La Griffe de Max Ernst" et "Le Renouveau de la carrière de Max Ernst") et un, en 1971, dans Troisième belvédère ("C'est assez beau comme ça").

On joint une version tapuscrite de 4 feuillets in-4 (sur papier pelure) comportant d'infimes corrections autographes et quelques notes du typographe au crayon dont une, au verso du dernier feuillet, "N.R.F. 63".

Selon Pieyre de Mandiargues, la peinture de Max Ernst "a toujours été fidèle depuis dada [...] a une forme d'inspiration très particulière". "La peinture surréaliste [...] est son oeuvre", écrit-il. Il admire surtout chez lui la recherche éternelle de techniques différentes tels les découpures, les empreintes, les grattages et les décalcomanies. "L'important [...] en ces méthodes est que toujours elles ont permis à Max Ernst de faire la nuit sur soi et de renoncer au geste un peu lassant de l'artiste (le doigt tourné vers sa poitrine)".

600 €