Hokousaï
Paris, Charpentier et Fasquelle, 1896
In-12 (18,2 x 11,5 cm), demi-percaline grise à la Bradel, pièce de titre, fleuron doré, plats de couverture conservés (reliure de l'époque), frontispice, 386 pp., 1 f. blanc
Édition originale sur papier d'édition (après 20 Japon et 25 Hollande).
Envoi autographe signé de l'auteur : "à Léon Daudet / en témoignage de sa vieille et / tendre amitié / Edmond de Goncourt.
Orné en frontispice du fac-similé du portrait d'Hokousaï octogénaire peint par sa fille Oyéi.
Bel exemplaire relié à l'époque en demi-percaline.
Second ouvrage qu'Edmond de Goncourt consacra aux peintres japonais après celui consacré à Outamaro.
Léon Daudet (1867-1942) est évoqué à 37 reprises dans le Journal des Goncourt.
Edmond avait fait la connaissance d'Alphonse Daudet, chez Flaubert en mars 1873 et côtoya à de très nombreuses reprises les membres de la famille Daudet jusqu'à son décès en 1896.
Habituellement peu tendre avec ses condisciples, Edmond n'a pas manqué de compliments pour Léon Daudet :
- "Il y a chez ce cher garçon une activité, une vivacité, une alacrité de l'intelligence qui charme et enfièvre" (17 avril 1892)
- "Ce jeune Daudet est incontestablement le premier critique de l'heure présente" (2 août 1893, à propos de son article sur Victor Hugo paru dans la Revue Nouvelle).
- A propos des Morticoles : "C'est une abondance d'idées, une richesse d'images, de l'horreur, de l'horreur... mais de l'horreur amusante, et un style brisé, plein de vie, au milieu d'une ironie féroce, une ironie à la Swift" (1er avril 1894).
450 €