DUJARDIN (Edouard)

Les Lauriers sont coupés

Paris, Librairie de la Revue Indépendante, 1888

21,3 x 17,3 cm, broché, couverture imprimée, 1 f. fin, deux portraits hors-texte en frontispice, 139 pp., 2 ff. n. ch. (bibliographie, table), 1 f. fin, étui-chemise

Édition originale.

Un des 20 premiers exemplaires numérotés imprimés sur vélin français à la cuve, les seuls à comporter deux états, en noir et en sanguine du portrait de l'auteur à l'eau-forte par Jacque-Émile Blanche en frontispice.

Important envoi autographe signé de l'auteur : "À M. Stéphane Mallarmé / tant au maître vénéré, / qu'à l'ami excellent et de toute intime / amitié aimé, / Édouard Dujardin".

Correction manuscrite de l'auteur à la page 62.

Le tirage courant est composé de 400 ex. num. imprimés sur papier vélin anglais mécanique.

Broché, en parfait état, tel que paru.

C'est dans Les lauriers sont coupés que fut utilisé, pour la première fois en littérature, le procédé du monologue intérieur, assurant à son auteur la postérité.

James Joyce s'en inspira, plus de trente ans plus tard, pour la rédaction des nombreux monologues intérieurs de Ulysses, en particulier celui de Molly Bloom du chapitre final.

Dans le texte de Dujardin, "c'est via le flux ininterrompu et continu d'une pensée qui marche, celle d'un promeneur-flâneur qui observe la ville, que s'inscrivent des impressions qui paraissent directement transmises au lecteur".