L’AVIS DU LIBRAIRE

 

Offert à un autre récipiendaire du Prix Goncourt, et non des moindres

BARBUSSE (Henri)

Le Feu

(Journal d'une Escouade)

Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, s. d. [1916]

In-12 (18,2 x 11,5 cm), demi-maroquin rouge à coins, dos nerfs pincés, auteur, titre et date dorés, tête dorée, doublure et gardes de papier marbré, couverture et dos conservés (reliure signée Devauchelle), 2 ff. n. ch. (faux-titre, titre), 378 pp., 1 f. n. ch. (table)

Édition originale.

Exemplaire du tirage courant (après 20 ex. sur papier vélin de cuve des papeteries d'Arches, réimposés au format in-8 pour les XX, 33 ex. sur Japon et 165 ex. sur Hollande).

Important envoi autographe signé de l'auteur : "A Léon Frapié / son ami / Henri Barbusse".

Bien établi en demi-maroquin par Devauchelle.

Œuvre littéraire majeure concernant la Grande Guerre, Le Feu est dédié "à la mémoire des camarades tombés à côté de moi à Crouÿ et sur la cote 119".

Engagé volontaire en 1914, Henri Barbusse tint un journal dans les tranchées pendant près de deux ans. Il en tira un récit inspiré de son expérience personnelle, vécue de 1914 à 1916. Henri Barbusse y narre la vie commune en première ligned'un groupe de Poilus animés par la peur de mourir et le désir de survie.

Le roman fut récompensé par le Prix Goncourt en novembre 1916.

Léon Frapié (1863-1949), quant à lui, reçut le deuxième prix Goncourt, en 1904, pour son roman réaliste La Maternelle, dépeignant, avec émotion et sans illusions, les mœurs enfantines dans une école des quartiers pauvres.

750 €