BARCELÓ (Miquel) & KAFKA (Franz)

La Métamorphose

Paris, Gallimard, 2020

In-4 (33,2 x 25,4 cm), broché, couverture illustrée imprimée sur BFK Rives, 142 pp., 9 ff. n. ch., lithographie originale de Miquel Barceló sous chemise illustrée, emboîtage conçu par l’artiste.

Édition illustrée de nombreuses reproductions en photogravure dœuvres originales en couleurs de Miquel Barceló, la plupart hors-texte.

Un des 170 exemplaires numérotés du tirage de luxe, imprimés sur papier Tintoretto Neve 140 g., les seuls à comporter une lithographie originale numérotée et signée de Miquel Barceló, présentée sous chemise séparée, le tout sous emboîtage conçu par l’artiste (celui-ci un des 99 mis dans le commerce portant le n° 24/99).

Nouvelle traduction par Jean-Pierre Lefebvre, précédemment parue dans Kafka, Nouvelles et récits, Bibliothèque de la Pléiade en 2018.

« J’ai lu La Métamorphose à l’âge de 13 ou 14 ans d’un trait, la nuit. Peut-être même deux fois de suite, comme j’avais l’habitude de faire parfois. Le jour d’après, en rentrant de l’école, j’ai trouvé ma mère en train de pleurer en le lisant, alors que je l’avais trouvé drôle et troublant. Ma mère pleurait à l’idée que j’avais lu ÇA. Je l’ai ensuite relu plusieurs fois. Peut-être à chaque décennie. Je le considère comme une sorte de comique essentiel et moderne (tel Cervantès). Plus les années et les évènements passent, plus je trouve Franz Kafka pertinent, avec cet humour qu’on disait juif mais qui est une forme très ancienne d’humanisme… désespoir cosmique… Métamorphose : changement. Le seul qui ne change pas est Gregor Samsa, il maigrit peut-être, mais il reste le même du réveil jusqu’à la fin. Autour de lui tout se transforme. Son père, sa mère, sa petite sœur ! Après lecture, on prend conscience de quelque chose qu’on avait oublié depuis longtemps, que l’on savait déjà. ». (Miquel Barceló)

2 000 €