MEYRINK (Gustav)

Le Golem

Paris, Émile-Paul frères, 1929

In-12 (18,4 x 12 cm), cartonnage souple en papier à motif végétal dans les gris et dorés, dos lisse, pièce de titre de maroquin fauve, doublures de papier prairial, couverture et dos conservés (reliure non signée attribuable à Alidor Goy), XXIV pp. (f. blanc, faux-titre, titre, introduction, bibliographie), 292 pp., 2 ff. n. ch., lettre autographe signée du traducteur montée sur onglet en tête.

Édition originale française. Traduit et adapté de l’allemand par le Dr E. de Etthofen et Mlle Perrenoud. 

Un des 10 exemplaires numérotés imprimés sur Japon (avant 50 ex. sur pur fil Lafuma), le n° 6.

Envoi autographe signé d’Etthofen : « A mon cher ami Henri Damart / en témoignage de ma sincère considération / et en bien cordial souvenir. / Château de Strelzhof en novembre 1929 / Etthofen ». 

Truffé d’une lettre autographe signée du Dr E. de Etthofen (3 pp. in-8 sur papier bleu à en-tête du Château de Strelzhof), datée du 24 novembre 1929, dans laquelle il indique que sa traduction du Golem semble remporter du succès à Paris et demande à son correspondant de collaborer avec lui ».

Roman fantastique influencé par la Kabbale, Der Golem, dont l’action se déroule dans le quartier juif de Prague, parut en feuilleton dans Die weißen Blätter, de décembre 1913 à juillet/août 1914, revue qui publiera la pré-originale de Die Verwandlung en 1915. 

« Avec son pessimisme fondamental, avec son atmosphère feutrée de méprises perpétuelles, avec ses relents de cruauté et d’effroi, il n’est pas tant la transposition d’une légende séculaire qu’une description déroutante de la condition de l’homme dans la société moderne : l’individu machinisé, devenu presque un produit de consommation au même titre qu’une marchandise qu’on use et qu’on abuse à sa guise » (Jean-Baptiste Baronian).

6 000 €